• Apparence ? 

     

    Imaginez une ville, une ville normale, juste une ville. Dans cette ville, personne ne connaît son visage. Tout le monde connaît le visage des autres, mais personne ne connaît le sien. 

    Contrainte ou privilège ? Je pense privilège. Dans ce cas, on ne se soucie pas de son apparence, puisqu’on ne sait pas à quoi ressemble son visage. De plus, personne ne peut se moquer ou critiquer la beauté extérieure d’autrui, puisque elle ne connaît pas la sienne. Je pense que tout le monde dans cette ville se soucierai uniquement de sa beauté intérieure, et non à quoi elle ressemble pour les autres. Je pense également que malgré le fait de se dire « je ne me soucie pas de mon apparence physique » est dans tous les cas un « mensonge » inconscient (attention je dis bien physique pas vestimentaire, car il est possible de ne pas se soucier de son apparence vestimentaire !). Sinon nous n’aurions nul besoin de se regarder. Bien sur, la curiosité aurai peut être fait que nous aurions voulu connaître notre visage. Mais la vraie raison n’est-elle pas l’apparence donnée aux autres ?


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  • Le Fil 

    Un jour, ou depuis toujours, un drôle de personnage nommé Vie marchait sur un Fil. Il ne savait pas pourquoi il était là, depuis quand il marchait, quand ce Fil allait finir et quand il avait commencé. D’ailleurs, il ne s’était jamais posé la question ! La chose qu’il se demandait était : « Et si je tombais, où atterrirais-je ? ». Mais il n’a jamais essayé de tomber. Souvent pour passer le temps, il s’imaginait des existences, il pouvait être une personne qui voulait, au péril de sa vie, découvrir la fin de ce Fil infini -ou pas !-, ou au contraire être une personne qui cherchait à le fuir, à trouver n’importe quel moyen pour le quitter. Il continuait et continuait à s’imaginer des existences des plus farfelues aux plus logiques et des plus fictives aux plus réelles, tout en marchant indéfiniment… Mais, un jour -ou depuis toujours !-, il s’arrêta. Ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. Il ne savait pas pourquoi, ni comment il avait fait. Il se dit tout simplement : « Pourquoi ? », et le Fil se coupa. Il tint le morceau du Fil placé derrière lui. Sans avoir peur, il tomba dans le vide, avec le fil qui continuait toujours au dessus de lui, comme s’il était attaché à quelque chose d’étrange, d’inconnu. Il se dit : « Où vais-je ? Qu’y à t-il ensuite ? Que se passera-t-il ? ». Après ses questions, il arrêta de penser. Il continuait à tomber et tomber encore et encore, c’était une chute interminable, peut être infinie… Mais il continua à tenir le Fil. Après tout c’est avec lui qu’il à existé, qu’il existe et qu’il existera peut-être… Non ? Sa chute continua encore et encore… Mais un jour -ou depuis toujours- , il se posa, doucement, sur… un autre Fil ! Il ne s’étonna pas, et continua à marcher sur ce fil, naturellement, sans rien penser, toujours en tenant son autre fil qui continuait là haut. Et là, il vit une existence, une belle existence, douce, claire et volupté. Elle était étrange et vaporeuse, oui, vaporeuse, comme de l’air ou quelque chose comme ça. Cette personne lui était très familière. Elle lui dit : « Bienvenue, Vie, tu es sur Le Fil de ta nouvelle existence, moi, je suis La Mort, garde bien précieusement ce Fil que tu tiens, il est la preuve pour toi que tu as existé »

    « Pourquoi ? Je n’existe plus maintenant ? ». 

    Mais la Mort était déjà partie, laissant la question de Vie en suspens. Malgré ça, il continua à marcher indéfiniment sur ce nouveau Fil peut-être infini, tout en tenant son autre Fil peut-être infini, ne sachant pas quand son existence peut-être infinie allait vraiment se terminer.

     


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