Très bonne question! Je pense que cela peut être une raison. Mais la véritable raison ne serait-elle pas le miroir que nous renvoie les autres, qui n'est que le regard que l'on a sur soi-même?

J'avais vu un témoignage d'une femme qui avait testé de passer plusieurs mois sans se regarder dans un miroir. Evidemment, c'était dure au début, elle était parano sur le regard des gens, se sentait mal à l'aise dans les lieu publics, etc...
Mais à force, elle se sentait beaucoup mieux dans sa peau, elle se sentait libérer, et depuis, elle s'abstient toujours de se regarder dans une glace.

Voila pour la petite anecdote^^  

Beau texte, bonne réflexion. :) 

Je me suis souvent imaginée ça : une ville où l'on ne connaît pas son visage. Ce que tu dis est vrai sauf qu'à un moment tu te contredis un peu. Tu dis : " Je pense également que malgré le fait de se dire << je ne me soucie pas de mon apparence physique >> est dans tous les cas un << mensonge >> inconscient.  Sinon nous n'aurions nul besoin de se regarder", c'est assez contradictoire dans le sens où on est né dans une ville où l'on ne connaît pas notre apparence donc c'est dans nos "habitudes (notre façon de vivre)" et là tu mélanges "la ville" et "la réalité". Après c'est peut-être une sorte de pont pour passer de l'hypothèse à la conclusion. Mais entre ces deux derniers, il y a l'analyse. Après la conclusion est bien, certes, mais la transition ville-réalité est pas très développée, si je puis dire...

Parfois, dans les écrits "imaginaires" pour répondre à la remarque de MadTsundere, il n'y a pas de but à atteindre ou de réflexion. L'imaginaire dit ce qu'il a à dire. Au lecteur de faire sa propre analyse par rapport à lui-même. Les écrits-miroir montrent comme les rêves une fusion du réel et de l'imaginaire. C'est un autre genre d'expression... :-)

Il est bien écrit: "Les écrits-miroir montrent comme les rêves une fusion du réel et de l'imaginaire. C'est un autre genre d'expression... :-)

Ce qui signifie que ce n'est pas recherché, mais l'inspiration arrive malgré nous. ;-)

Merci à toi pour cette "Pensée" ;-)

@Kuryos : Comment dire... Pour moi, il y a quand même un but. S'il y a une question à la fin c'est pour quelque chose. C'est pour nous amener à réfléchir, à délibérer, à quelque chose, quoi ! Je comprends que c'est pour qu'on se forge une opinion et la partager (là est d'ailleurs le principe de la philosophie) mais pour moi, les phrases cités sont quelque part un lien entre ville-réalité. Et cet infime lien est pour moi contradictoire dans le sens où : les gens vivent dans une ville, c'est dans leur coutume de ne pas savoir à quoi ils ressemblent et puis après ça parlent du besoin (dans notre monde actuel) de se regarder. De mon point de vue, il manque un lien quelque part. Et c'est ce fameux manque de lien qui crée cet effet de contradiction.

Dit autrement : lorsqu'on vit d'une façon, quand on est élevé par des gens et dans un certain environnement des choses ne nous choqueront pas. Ici il s'agit de l'apparence, on vit sans la connaître.
La contradiction (où bien : le moment où je pense qu'il devrai y avoir une transition développée) commence à partir de "Je pense également que malgré..." car juste avant cette phrase il devrai y avoir quelque chose qui nous mène à cette phrase. C'est une impression, surement, mais j'ai l'impression (mes excuses pour la répétition) que tu voulais placer cette phrase. Et justement : soit tu ne savais pas trop comment, soit tu n'y as pas réfléchi.

@Kachan : Je ne voulais pas vraiment dire que c'est contradictoire mais en fait la transition manquante donne un effet de contradiction. En gros ça donne :

Dans ce monde les gens ne connaissent pas leur apparence et n'en ont rien à faire.*
Si on se pose la question c'est qu'on s'en soucie.

Je sais pas si tu vois le "contraste" entre ville-réalité. (Quand je dis réalité, je sous entends que dans la société actuelle, le physique pour beaucoup est important)

*( autrement dit : ils ne se sont jamais posée la question de s'ils s'en souciaient ou pas. Donc s'ils ne se posent pas la question, ils ne s'en soucient pas, logique oblige).

MadTsundere, il s'agit surtout d'une question: "Contrainte ou Privilège?"

A laquelle Kachan répond selon son propre point de  vue. Pour moi, elle demande l'opinion des uns et des autres. Tout simplement... :-)

Je ne parle pas de la question contrainte et privilège, je dis simplement que y'a une phrase placée sans transition et ça donne un effet de contradiction. C'est juste une question d'effet ce que je dis.

Et au pire, dans la réponde de Kachan y'a une placée sans transition... Bla bla bla ! ^^'

Si on compare ton écrit à un commentaire composé, entre le premier axe et le deuxième, il y a une phrase de transition. C'est cette phrase qui manque. Je ne parlais pas de la problématique et si pour toi le "également" marque la transition, je trouve que ce n'est peut-être pas le bon mot.

En gros tu dis que les gens de cette ville ne se soucient pas de leur apparence et après *pouf* les gens de notre réalité se soucient de leur apparence. Je pense qu'il aurait mieux valut dire "comparer à notre monde/réalité...". Ou alors essayer de dire que la curiosité l'aurait forcément emportée et elle aurait fait ce que nous somme à ce jour...

Ou alors c'est peut-être en désordre. Parce qu'au final c'est compréhensible, je ne vais pas le nier.

Tu donnes une réalité parmi tant d'autre sur cette ville, donc tu l'expliques mais j'ai l'impression que la phrase tu la balances comme ça.

(Oui, ce ne sont que des périphrases ^^' )

J'ai bien compris que ce n'était pas un paragraphe argumenté mais disons que tu dis que c'est un privilège, tu justifies en décrivant les gens de la ville (en quelque sorte) et puis tu nous balances la phrase "Je pense également..." Tu nous parles des privilèges dans la ville et on passe à la réalité de si on se soucie ou non de notre apparence. Pour moi, c'est du hors-sujet niveau privilège/contrainte peut-être que tu voulais monter le contraste entre notre monde et la ville mais dans tous les cas il manque une phrase. Pour moi, de mon point de vue, c'est pas filé comme il faut... Et comme tu dis, on donne son opinion et je le maintiens. Je suis peut-être en tord, mais c'est pas grave ! *^*

La comparaison que j'ai utilisé était là pour justifier la non transition --' Mais j'ai l'habitude d'être incomprise ^^' D'ailleurs, les ados ou bien la plupart des être humains prennent toujours le mauvais sens des phrases lorsque 2 sens voire plus se présentent.

Enfin bon, je me suis imaginée la ville en elle-même (sans avoir la dite problématique privilège/contrainte):

Si les gens ne peuvent pas critiquer les autres car ils ignorent leur apparence alors ils s'en soucient donc la curiosité l'emportera forcément.

Et s'ils ne s'en soucient pas, ça veut dire qu'en fait le regard des autres ne reflètent rien. Dans cette ville-ci, alors l'avis physique sur autrui, sur l'environnement n'existerait pas. Le regard serait vide, ou bien ils n'auraient pas de regard, ils n'auraient pas de corps, juste une âme errante, indépendante et là oui, seule la beauté intérieur conterait, ou du moins la beauté tout court car la beauté extérieur n'aurait pas lieu d'être ! Et comme le dit si bien une citation : nous n'avons pas d'âme, nous sommes une âme et nous avons un corps. Mais si le corps n'existerait pas, alors la ville elle-même ne serait pas là, ou bien la ville que nous connaissons... Le contacte physique serait peut-être absent ou bien le regard vide, pas une expression mais les âmes sauraient si la personne en face d'eux est triste ou non car c'est ainsi qu'ils vivent. Des choses qui existent chez nous, n'existeraient pas chez eux et inversement ce qui existerait chez eux, n'existe surement pas chez nous !

Mais de rien ! ^^ Ça m'a permis de me changer les idées, c'était cool ! Ça l'est toujours d'ailleurs :]

J'aime beaucoup ton blog, c'est bien de réfléchir et de faire réfléchir les autres, de stimuler le cerveau !

Je suis bien d'accord avec toi sur ce petit texte. Après, on peut se demander : Est-ce que les gens ne seraient pas justement troublés de ne pas se voir et n'auraient pas une "mauvaise" curiosité ? (et donc ça dégénèrerait )

Sur notre blog nous avons une rubrique "philo" et on essai de faire réfléchir les gens mais on sait très bien que la plupart ont la flemme de lire nos long textes et ne prennent pas le temps de se poser des questions. C'est bien triste mais à mon avis, ce n'est pas pour autant que l'on se désintéresse pour autant des questions existentielles ! ^^

Bonnes continuation !

Elwin :)